(+) hardest of hearts.

Citation :: BY TUMBLR
dianna agron
~ leigh evana siloé steele ~
“ But listen carefully to the sound Of your loneliness Like a heartbeat, drives you mad. ”
AGE + vingt ans. PROFESSION + étudiante en biologie marine. STATUT + célibataire. DATE DE NAISSANCE + vingt cinq septembre mille neuf cent quatre-vingt douze.
LIEU DE NAISSANCE + Perth, Australie. NATIONALITE + australienne. GROUPE + stand by me.

mirror, mirror
Est passé maître dans l'art de râler, de lever les yeux au ciel et de casser les pieds de sa soeur aînée (+) A la mauvaise habitude de vider le ballon d'eau chaude, ce qui faisait hurler son père, et qui ne manquera pas de produire ce même effet sur Beth, avec laquelle elle vient d'emménager (+) Déteste le froid, la neige, l'humidité et la pluie (+) Est une maniaque de l'ordre et de la propreté (+) Se ronge les ongles et est incapable de manger lorsqu'elle est stressée, elle qui a, d'ordinaire, un appétit d'ogre (+) Zappe toutes les quatre minutes lorsqu'elle regarde la télévision (+) Vient d'une famille extrêmement soudée et protectrice, c'est d'ailleurs l'une des raisons qui l'a poussée à quitter le cocon familial (+) Craint de finir vieille fille et d'avoir, pour seule compagnie, ses trente chats (+) N'aime pas les enfants, elle les trouve bruyants, ennuyeux et stupide (+) Est une grande amatrice de lecture, d'ailleurs, sa collection de livres est telle qu'elle ne sait plus où les mettre (+) Entretient la plus longue relation de sa vie avec son téléphone portable (+) Ne porte que des talons hauts, au plus grand regret de ses pieds (+) A été major de sa promotion, un sujet dont ses parents sont très fiers et qu'ils ne cessent de remettre sur le tapis (+) Si elle le pouvait, elle adopterait tout les animaux de la SPA (+) N'a jamais fait de surf de sa vie, la faute aux Dents de la Mer, qui lui fichent une peur incontrôlable des étendues bleues (+) Est terriblement maladroite et gauche en présence de la gente masculine (+) Aimer fourrer son nez dans les affaires de sa soeur aînée, avec qui elle entretient, d'ailleurs, une relation quasi-fusionnelle (+) Conduit comme une grand-mère, malgré qu'elle possède une jolie Porsche offerte par papa (+) Est une inconditionnelle des films à l'eau de rose, et des dessins animés, devant lesquels elle pleure presque à chaque fois (+) Est une vraie froussarde qui déteste sortir seule la nuit (+) Voulait être une sorcière, lorsqu'elle était enfant (+) En l'amour, le véritable, celui qui n'est réel que lorsqu'il est partagé avec l'âme soeur (+) A toujours été une férue du sport, que ce soit l'aviron, la gymnastique, la danse, l'équitation ou le tir à l'arc (+) Passe la main dans ses cheveux lorsqu'elle gênée, chose qui lui arrive très souvent (+) Considère Beth comme sa soeur biologique, bien que ce ne soit pas le cas (+) Etudie avec minutie la biologie marine, une passion qui lui vient de son grand-père (+) Est vieux et le revendique, ce qui lui vaut bien souvent des moqueries de la part de ses pairs (+) Possède pas moins de trois cartes bleues qu'elle dégaine fièrement à la moindre occasion (+) Est encore une enfant, dans le fond, une enfant qui a peur de grandir et de devoir affronter la réalité (+) A eût le coeur brisé une seule et unique fois, et s'est jurée d'oublier les mauvais garçons, les grands ténébreux au regard empli de mystères, une résolution qu'elle a bien du mal à tenir (+) Idéalise le monde qui l'entoure, ce qui commence à lui jouer des tours puisque, fondamentalement bonne et douce, Leigh s'est fait avoir bien des fois par des gens malintentionnés (+) Garde tout ce qu'elle ressent pour elle, puisqu'en parler rendrait les choses concrètes, la jeune blonde préfère vivre dans un monde de chimères (+) Possède une cicatrice qui court le long de son bras, vestige d'une mémorable chute de cheval (+) Est très loin d'être sûre d'elle, malgré qu'elle veuille se donner l'image contraire (+) Se force à chasser de sa mémoire les moments désagréables afin de ne retenir que les bons (+) Est une grande sensible qui ressent tout de manière dix fois plus amplifiée.

my life as a duck
« Dis-moi, t'as conscience que tu vis dans le déni, n'est-ce pas ? et que le monde est loin de ressembler à celui que tu as crée et dans lequel tu penses vivre ? » Tu restes interdite, tiraillée entre l'envie de le noyer dans sa baignoire et celle de tout lui déballer, de lui expliquer pourquoi tu agis comme cela, pourquoi tu arranges les choses qui se passent autour de toi à ta manière afin de ne pas être touchée. Tu dardes ton regard sur lui, sur ce garçon qui te brise un peu plus chaque jours qui passe, sur celui qui, tu le sais, laissera une empreinte impérissable sur ta vie. Vous marchez sur le fil depuis bien trop longtemps, d'ailleurs, tu te demandes même pourquoi vous vous acharnez, après tout, ne serait-ce pas plus simple, aussi bien pour lui que pour toi, de continuer votre chemin séparément ? Il est loin, désormais, le temps où tout te semblait magnifique, en sa compagnie, et tu sais que la réciproque est vraie. Vous êtes deux étrangers qui restez ensembles parce qu'ils n'avaient pas la force d'avouer que cette relation était un échec, de subir une nouvelle déception, de se rendre compte qu'ils avaient fait une nouvelle erreur. Tu soupiras, te mordant l'intérieur de la joue pour ne pas laisser quelques larmes rebelles s'échapper. Tu voyais maintenant à quel point cette histoire te faisait plus de mal que de bien. Vous étiez trop différents. Lui, si pessimiste, parfois rude et charmeur au possible, toi, le petit oisillon délicat qui vivait dans un monde merveilleux qui n'existait que dans ta tête. Vous formiez un drôle de duo. Tu soupires et tu sens ta gorge se serrer, les mots que tu es sur le point de prononcer seront douloureux, tu en as bien conscience. « C'est terminé Riven, et tu le sais aussi bien que moi. Il n'y a pas – plus – de nous, et c'est totalement stupide de continuer à tenter de s'en persuader. » Tu fais un pas en arrière, sentant ton coeur qui est sur le point d'exploser. Il y a des milliers d'autres choses que tu voudrais lui dire, mais tout reste bloqué à l'intérieur, comme toujours. Car pour toi, parler reviendrait à admettre que certaines choses sont réelles, qu'elles ont bien eut lieu, alors, depuis des années, tu conserves toutes les émotions négatives, les déceptions, les blessures dans un coin obscur de ton esprit, mais combien de temps penses-tu encore être capable d'agir comme cela ? Combien de temps penses-tu encore pouvoir tenir avant d'exploser, tout simplement ? « Et pour ton information, je ne vis pas dans le déni. » Un mensonge de plus, mais tu n'es plus à ça près, désormais. Tu le regardes, une ultime et dernière fois, avant de tourner les talons. Tu te sens plus légère, pendant quelques secondes, jusqu'à ce que le poids de la solitude à venir vienne t'écraser, de toute sa force. Tu serres les dents, tu ne veux pas craquer, alors tu vas tout refouler. Comme toujours. Tu sais que tu agis de façon totalement idiote, mais la vérité, c'est que tu es une idéaliste, et que le monde réel ne te satisfait aucunement. Trop de méchanceté, de mauvaises intentions, alors, pour te protéger, pour continuer à ce que la vie te fasse rêver, tu t'es enfermée dans une bulle dans laquelle les mauvais moments ne se sont jamais déroulés et où les bonnes choses se retrouvent amplifiées, un monde où tu peux être heureuse et où rien ne t'arrivera. Un monde qui n'existe pas, et n'existera jamais, tu le sais bien, au plus profond de toi, mais c'est tellement plus facile de jouer la crédule, l'innocente et naïve petite blonde, plutôt que de faire face à la réalité d'un monde dans lequel tu ne tiendrais même pas deux minutes.

« Tu veux en parler ? Fit ta soeur, Beth, en venant s'asseoir près de toi dans ton lit. » Tu fis mine de ne pas avoir entendu, prétendument trop absorbée par la montagne de devoir qui s'étalait autour de toi. « Leigh ? » Tu soupiras et roulas des yeux. Ta soeur était aussi têtue que tu étais influençable, tu savais qu'elle n'en démordrait pas. « Parler de quoi ? » « Je ne sais pas, hum, au hasard, du fait que tu passes encore plus de temps dans ta chambre qu'à l'habituée et que tes yeux ont pris une étrange couleur rouge, ces derniers temps. » « Je suis fatiguée, c'est tout. » C'était à peine la partie émergée de l'iceberg, mais comme a ton habitude, tu préféras esquiver. Tellement plus facile. « Oh oui, je vois, c'est vrai que dans ton monde féérique, rien n'arrive jamais. » Elle darda sur toi ses prunelles flamboyantes, attendant visiblement que tu lui répondes. Mais il n'en fût rien. Tu n'avais pas envie d'une nouvelle dispute, de te faire lister tes défauts ou de voir ta jolie bulle de nouveau fissurée. « T'es incroyable. » Tu sentis que tes mains commençaient à trembler, signe extérieur de l'agitation intérieure qui régnait en toi, et que tu tentais de canaliser. Tu aurais voulu plonger dans tes bras, laisser couler ces larmes qui ne demandaient qu'à sortir, et lui raconter à quel point tu te sentais mal, et seule, mais au lieu de ça, tu répliquas simplement : « Je suis simplement fatiguée, d'accord ? Tu peux me laisser, s'il-te-plaît, j'ai beaucoup de travail. » Elle se leva, de mauvaise grâce, visiblement agacée par ta politique de l'autruche. « Tu ne pourras pas toujours vivre comme ça, Leigh. Un jour, il faudra bien que tu fasses face à tes problèmes. »